Avez-vous remarqué que vous avez tendance à attirer davantage le feu des projecteurs lorsque vous faites quelque chose de négatif que lorsque vous produisez quelque chose de bénéfique ?
Ce que vous aimeriez garder caché, les promesses non tenues, les sautes d’humeur, toutes les erreurs de parcours que l’on peut commettre arrivent souvent en pleine lumière.
Pourtant, lorsque vous démarrez un nouveau projet, lorsque vous remportez un quelconque succès, que vous avez une annonce importante à partager, vous rencontrez plus de difficulté à trouver du relais.
J’appelle cela le « syndrome du journal télévisé ». Il se passe chaque jour à travers le monde des milliers d’événements positifs dont nous n’entendons jamais parler.
Les signaux positifs ont souvent beaucoup moins de force que leurs opposés. C’est ainsi. Un Bad Buzz prendra une envergure importante plus rapidement qu’un Good Buzz.
Est-ce une question de conditionnement ? Est-ce parce nous avons tendance à apprécier le malheur des autres ? En réalité, la colère, la jalousie, la peur, et finalement l’indignation sont les sentiments les plus faciles et les plus universels. Les plus primaux également.
À cause de leur fragilité, vous devez offrir vos messages positifs avec cohérence, pertinence et en les ciblant avec précision. L’apparente apathie des internautes ne doit pas vous décourager. Ce n’est pas une réelle apathie. Les gens sont simplement trop occupés et distraits pour ralentir, vous écouter et vous apprécier (au début).
Avec le temps et un contenu de qualité, vous capterez leur attention. Persévérez.
Je ne sais plus de qui est la citation, mais il me semble que c’était « bonne ou mauvaise, de la pub reste de la pub ».
Après il est logique qu’un bad buzz résonne plus qu’un good buzz, car l’Homme a plus facilement tendance à se plaindre qu’à féliciter…
Concernant la citation, ces dernières années ont démontré que la mauvaise pub pouvait vraiment faire du mal à la réputation d’une marque. Je pense qu’elle était correcte du temps de la communication verticale, aujourd’hui c’est un peu plus risqué tout de même 🙂
Merci pour votre commentaire Florent 🙂