Nous nous plaignons tous des ravages de notre société de consommation, du marketing indélicat et rentre-dedans qui ne respecte pas le consommateur.
Nous sommes indignés par les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux démontrant l’impact de certaines marques sur les océans, les forêts ou l’élevage des animaux.
Nous levons le poing contre ces entreprises qui ne rechignent pas à exploiter des enfants et qui les font travailler dans des conditions désastreuses.
Pourtant, nos actes d’achat vont la plupart du temps à contre-courant de toutes ces démonstrations. Nous aimerions des emballages plus respectueux de l’environnement et pourtant nous choisissons ce packaging des plus réussis mais écologiquement catastrophique. Nous vantons les bienfaits de l’économie locale puis nous nous orientons vers un produit moins cher, venant de loin et qui fera parfaitement l’affaire.
C’est tout le paradoxe du consommateur d’aujourd’hui. Il est informé comme il ne l’a jamais été auparavant, il diffuse même des informations sur les bons usages sur les réseaux sociaux mais pourtant ses actes vont parfois à l’encontre de ses revendications.
Nous nous plaignons du marketing irrévérencieux, irrespectueux et pourtant nous continuons d’alimenter les marques qui en font l’usage. Donc ça marche ! Si le consommateur a une voix grâce aux réseaux sociaux, s’il peut exprimer son mécontentement ouvertement, pas sur qu’il l’utilise réellement.
Si nous souhaitons un réel changement, si nous souhaitons davantage d’authenticité et de transparence, il faudra que cela vienne d’en-bas, de par nos revendications, notre voix, mais aussi par nos choix de consommation.
Nous avons tous le pouvoir … celui de notre porte-monnaie !
