Communication-Marketing

Non, je n’écrirai pas pour Google !

Le marketing 2.0 a mis en avant de nouvelles valeurs et a permis le développement de techniques de communication...

Non, je n'écrirai pas pour Google ! 1

Le marketing 2.0 a mis en avant de nouvelles valeurs et a permis le développement de techniques de communication intéressantes. Les entreprises comprennent peu à peu l’intérêt des réseaux sociaux et la nécessité d’être visibles sur Internet. En découle l’Inbound Marketing (on en parle très bientôt dans de futurs articles) et l’une de ses pièces maitresses : le Content Marketing ou Marketing de contenu.

Ainsi voit-on fleurir sur le net toutes sortes de blogs et j’en suis ravi ! J’en consulte énormément. Je suis un blogovore. J’écris moi-même depuis de longues années sur le Web. Depuis les tout débuts, j’ai consacré du temps à partager sur des sites internet. Chroniques cinéma ou musicales, articles à destination de musiciens et compositeurs, conseil en communication, etc.

L’effet pervers du Content Marketing

Cependant, si le courant du Marketing 2.0 tend à remettre l’humain au centre de notre communication et de nos échanges,  une certaine dérive se répand (même s’il me semble qu’elle ait toujours existé) :  beaucoup n’écrivent leurs articles en n’ayant pour finalité que le résultat des SERPS et la génération de leads.

Il ne s’agit pas forcément de grosses entreprises, ce sont souvent des free-lances, apprentis coachs, conseillers en communication, etc. Bref, souvent de ceux qui connaissent les rouages du SEO. Cette discipline a toujours suscité des actions borderlines, certains surfant, plus ou moins habilement, sur les limites des permissions de Google.

Le résultat s’en ressent dans le contenu. Au-delà d’un titre accrocheur (« Les 10 secrets ridicules pour gagner en productivité », « L’unique moyen pour arriver à 10 000 followers en une semaine », « L’incroyable truc pour que tous vos concurrents vous envient »), la moelle de l’article n’a plus aucune saveur. Quelques tournures de styles étranges (celle-ci par exemple, tirée d’un blog populaire : « Ne voulez-vous pas ne pas avoir plus de trafic? », sic !), des mots clés en grand nombre au point d’altérer le sens de l’article et un contenu mixé de plusieurs sites concurrents. À la fin de l’article qu’en avons nous retenu ? Du vent ! Les titres sont souvent bien plus prometteurs que l’information diffusée. Le buzz mon frère, le buzz !

Sans aller si loin, beaucoup d’entre nous tentent de maximiser la portée de leurs écrits en pensant en premier lieu à l’effet Google plutôt qu’à l’intérêt de leurs lecteurs.

Ecrivez vos articles en une heure top chrono !

Voilà un sujet qui m’a fait bondir récemment. Le blog qui le propose est de qualité et je comprends l’idée qui se dégage de cet article, mais sérieusement, un article en une heure ? La raison est simple. Pour être bien indexé par la firme de Moutain View, il faut fournir du contenu, régulièrement, voir très régulièrement. Trois articles par semaine ferait faire un bond significatif dans les SERPS.

Google interprète la mise en ligne régulière de contenu comme un indicateur de bonne santé du site, et même s’il indique détecter en partie la qualité des articles, il ne comprend en réalité qu’une certaine forme de sémantique, incluant le code de la page et la régularité de mots-clés. L’analyse du contexte et de l’intérêt de l’article lui passent au dessus de la tête.

Les lecteurs en premier !

Google représente 90% de la recherche Web. Il ne respecte pas votre travail, il domine sur le Web et dicte à chacun des producteurs de contenu la façon dont ils doivent l’écrire et le promouvoir. Il se laisse acheter (AdWords), il n’est pas fidèle (les règles du jeu évoluent trop souvent), il ne vous laisse plus voir les mots-clés qui amènent vos visiteurs sur votre site pour vous faire dépenser quelques euros, … Bref, ce n’est pas un bon ami ! Et c’est un dictat incroyable qui pèse sur chacune de nos épaules.

Est-ce que je dois bâtir un titre avec moins de dix mots et trois mots clés parce que c’est la règle que me dicte Google ? Auquel cas, Google tuera le rédactionnel de qualité. On le voit déjà aujourd’hui, les titres des articles sur le net, mais cela vaut aussi de plus en plus pour la presse papier, ont perdu l’originalité, l’inventivité, les double-sens et l’humour second degré d’antan. Le SEO (mais pas seulement) a changé l’écriture journalistique pour nous livrer un plat sans saveur. Les pâtes au beurre, c’est bon de temps en temps, mais tous les jours …

Les sujets chauds sont traités dans l’urgence, copiés et collés de la dépêche AFP ou d’un quelconque site anglophone. Le plus important est de parler du sujet, d’apparaitre dans les Google Trends ! A cela, je préfère prendre le temps de traiter les sujets.

Je ne suis pas un modèle du genre, c’est vrai. Je retrouve des fautes des mois plus tard dans mes articles et certainement qu’il en existe des tas que je ne verrai jamais, le style est perfectible, mais je tente de livrer le meilleur de moi-même. C’est l’une des raisons pour lesquelles mes articles ne sont pas plus nombreux. Il me faut du temps. Beaucoup de temps.

J’écris pour mes lecteurs, pour les aider autant que je le peux, pour vendre mes services (tout de même !) et montrer là où je suis expert. Je n’écris pas en me focalisant sur ce que Google pensera de mon article. J’essaie, autant que possible, d’honorer ceux qui me font le plaisir de me lire ou de me suivre sur les réseaux sociaux. Je considère toujours cela comme un privilège et non comme un acquis.

Voulez-vous écrire pour des humains ou des robots ?

Et si on changeait de stratégie ?

Je ne vais pas vous servir un couplet utopique, du genre « Et si tout le monde arrêtait d’utiliser Google ? » Nous sommes pieds et poings liés, nous cherchons tous du trafic sur nos sites et nous n’avons pas envie de faire les malins devant la toute-puissance du dieu du Net. Cependant, l’arrivée des réseaux sociaux a créé un nouveau paradigme. Si nous devions essentiellement nous reposer sur Google et quelques annuaires sur le net, nous avons aujourd’hui la possibilité de créer des communautés et de nous appuyer sur elles.

Cela fait un petit moment maintenant que j’adopte cette stratégie. En visant les chiffres que me fournit Analytics, je sais qu’avec le moteur de recherche je ratisse large, que le taux de rebond peut être élevé et que je n’amène pas forcément que des gens véritablement intéressés par mon contenu ou mes services. Inversement, les réseaux sociaux m’apportent des lecteurs, fidèles pour la plupart, et dont je sais qu’ils me suivent, en grande partie, pour leur intérêt pour mon secteur d’activités, mes services ou mes publications. Quand je ne les intéresse plus, ils cessent de me suivre. Je préfère ainsi m’appuyer sur les recommandations SMO que sur le SEO (même si je ne l’exclus pas totalement, je l’ai dit, on ne peut pas trop faire les malins).

Je préfère viser la qualité que la quantité. Je ne recherche pas des dizaines de milliers de visiteurs par jour. Non, je n’achèterai jamais de like, de followers, etc. Cela tient à une certaine éthique et un besoin d’authenticité dans mes partages et échanges. Est-ce que je vaux des dizaines de milliers de followers ? Certainement que non, donc pas la peine d’acheter des comptes obscurs et factices.

Je pense que le travail est la meilleure des valeurs pour obtenir une véritable reconnaissance. Ca prend plus de temps, certes.

Un blog ? Ma petite cousine en a un !

Comme je l’ai dit en début d’article, je suis friand de blogs et j’en consomme de toutes sortes : mode, cuisine, marketing, nouvelles technologies, …  J’y trouve souvent de très bonnes informations ou des articles de fond et cet article n’a pas pour but de descendre en flèche ce média. Qui scierait la branche sur laquelle il est assis ?

Néanmoins, il me semble que nous arrivons à une période de trop plein, de surconsommation d’informations et que la blogosphère risque de faire les frais du manque de sérieux de quelques uns de ses membres. Pour ne pas perdre en crédibilité, il m’apparaît donc indispensable d’offrir à vos lecteurs un contenu soigné dans un emballage qui l’est tout autant.

Qu’il soit professionnel, qu’il parle d’une de vos passions, peu importe, soignez votre contenu et le reste viendra. Le bouche à oreille des réseaux sociaux m’apparait tellement plus convaincant que quelques mots clés disséminés un peu partout sur mon site. J’attends vos réactions avec impatience ! Et quoi qu’on en pense, Google n’attend qu’une chose : c’est que vous soigniez vos lecteurs !

Ecrit par Stéphane Torregrosa
Stéphane Torregrosa convertit vos défis marketing en opportunités avec des résultats mesurables. Il est consultant en Webmarketing, spécialisé en Inbound Marketing, conseiller en communication, blogueur et conférencier. Il vous accompagne dans la mise en place de votre stratégie Web, dans la création de contenu, pour donner de la visibilité à votre organisation. En ligne depuis 1996 et la distribution des premiers CD AOL dans les magazines informatiques, il ne s'est jamais vraiment déconnecté depuis ! Son papa lui a communiqué la passion des Comics Book, du dessin et de la photographie. Profile

44 Réponses à “Non, je n’écrirai pas pour Google !”

  1. Bonjour Stéphane,
    comme vous, je suis blogovore. Comme vous, je suis fatiguée du contenu pauvre. En plus, c’est mon métier étant de communiquer par les mots, je vois les ficelles dès les premiers mots ! J’ai fait le choix délibéré d’aller encore plus loin, d’éliminer (presque) totalement le SEO de mon blog. Je parle de ce que je veux, comme je veux quand je veux. Quant aux mots-clés, je ne sais même pas ce qu’il faudrait taper dans Google pour me trouver :).
    Comme vous je m’investis sur les réseaux, après de ma communauté, qui grandit doucement mais sûrement et qui, surtout, est de « qualité, c’est-à-dire intéressée par mes textes.
    Bien entendu, je ne conseille pas à mes clients de suivre mon choix que je sais extrême. En revanche, je suis intraitable sur la qualité des écrits et de la ligne éditoriale. Enthousiasmons nos lecteurs, ils feront le reste !
    A bientôt
    Morgane

    1. Comme vous, je ne procède pas de la même façon pour mes clients, c’est juste un choix personnel pour plusieurs raisons :

      – Je ne supporte plus l’hégémonie de Google sur le monde du Web et j’aimerai vraiment voir apparaitre une concurrence. Microsoft se fait très discret avec Bing. Il y a des rumeurs de moteurs de recherche pour Apple … Ca ne sera pas mieux mais au moins, cela poserait une concurrence.

      – Les articles mal foutus me gênent énormément.

      Content de ne pas être le seul dans ce cas et à oser la démarche !

      1. Vous avez raison. Et j’aime bien l’idée de « faire plus long et moins souvent » que propose un lecteur. Toutefois, je note dans les articles connexes des titres typiquement google friendly: « comment faire ceci…? », « avez-vous besoin de…? ».

        Par contre la strategie des réseaux sociaux me semble importante 🙂

  2. Je suis très heureux de lire un article comme celui-ci, et encore plus de lire votre commentaire. Je suis en train d’écrire un article sur l’omnipotence de google : obligation de payer des ad words afin de sortir la tête de l’eau, produire du contenu-mot-clefs.. Mais lorsque j’essaye de me documenter sur le sujet c’est le néant total : peur du dé-référencement ou justement mise aux oubliettes de certains articles par google…
    Le dictat googelien devient pesant et j’ai vraiment hâte qu’un concurrent vienne rétablir la parité

  3. Merci Ben,

    Je ne pense pas que ce soit par peur de Google qu’il n’y a pas plus d’articles de ce type. J’ose espérer que Google ne se permettrait pas de mal référencer un site à cause d’une divergence d’opinion, sinon cela revient à une dictature du net.

    Je pense que c’est davantage lié au fait que l’on compose avec Google depuis longtemps et qu’on a courbé l’échine sans réfléchir.

    Il y a des alternatives aujourd’hui, utilisons-les, sans qu’il soit nécessaire de totalement tourner le dos à Google 🙂

  4. Je partage l’avis exprimé, même si ce n’est pas pour les mêmes raisons! J’ai malgré tout une position un peu plus nuancée dans la mesure ou malheureusement, Google représente une grosse part de mes visites (avec tous les inconvénients que cela comporte).
    D’une part, je ne possède pas de compétences assez pointues en SEO pour écrire des articles pour Google et puis surtout ça m’ennuie de devoir formater mes articles pour google! Placer des mots au chausse-pied pour plaire à google, beurk! Je me contente de suivre les recommandations de mon plugin SEO pour être le plus « propre » possible. Au final, on est bien d’accord pour durer, il faut se faire plaisir et faire plaisir à ses lecteurs!!

  5. Ce n’est pas faux ce que tu dis, souvent les blogueurs en font des tonnes ^^’
    Personnellement souvent j’écris mon article et ENSUITE j’optimise le SEO pour que le petit voyant vert s’allume. ça revient souvent à faire quelque corrections, à ajouter des légendes à mes images, à modifier quelques tournures pour que le mot clé principal apparaisse au singulier. Donc voilà je fais en sorte que google aime bien mon article, mais ce n’est clairement pas ma priorité ^^

  6. A ceux qui me demandent si mon article va être correctement référencé par Google, et bien je commence à avoir des doutes. Il était facilement trouvable au tout début. Aujourd’hui, même en tapant le titre exact, je ne le trouve pas. si vous avez 5 minutes, faites des essais et dites-moi.

    Enfin, il serait intéressant de dire quel plugin vous utilisez et ce qu’il vous apporte précisément 🙂

  7. Bonjour Stéphane,

    Comme vous je n’écris que pour les lecteurs. Est-ce optimisé pour google ? je n’en suis pas certaine. J’écris pour apporter quelque chose qui vient de moi, mes tripes, ma façon d’accompagner mes clients vers un management humaniste et créatif.

    Alors oui, 1000 fois oui, adressons nous à des vraies personnes et non à des machines !

    Merci pour cet article rafraichissant pour la blogueuse rebelle que je suis 😉

  8. La blogosphère à bien changée et pas qu’en positif je trouve
    Je ne savais même pas que nous pouvions acheter des « followers » je trouve cela triste
    Car cela retire le côté ludique et passionné des blogs pour rentrer à nouveau dans une soif de reconnaissance et de consommation avec des concours et tests pour diverses produits qui transforment certaines pages en catalogue plus qu’en blog
    Avoir quelques visiteurs et garder son identité, créer des liens des vrais avec ceux avec qui nous partageons nos univers est mon idée sans doute naÎve au vue de ce que vous expliquez du monde du blog.
    En tout cas merci pour cet article fort instructif je retourner écrire des articles et commenter ceux des autres pendant des heures 🙂

  9. Je suis entièrement d’accord avec votre analyse et je privilégie la qualité à la quantité.
    Même si je suis moins lue, je le suis avec attention et les commentaires sont encourageants parce que sincères et vice-versa pour ceux qui sont sur les sites et avec lesquels je partage les bons mots.

  10. J’adore me vanter d’avoir le blog le plus confidentiel de la blogosphère … bien ficellé, avec de belles photos et des bons mots qu’il me plaît d’écrire sans faute et avec humour, du moins j’espère. Je fais tout pour ne pas être référencié, donc je détourne et je déforme les mots-clés ! Bref, ceux qui me font l’amitié de me suivre, connus ou inconnus, conservent le plaisir d’une information originale, exclusive et qui n’en a que plus de saveur ! Certains diront valeur mais je ne suis pas à vendre !
    Merci Stéphane pour cet article.

  11. Salut,

    Je suis référenceur, donc je connais fort bien la problématique du poids de Google sur l’audience d’un site.
    On est pas obligé de choisir entre la qualité éditoriale et le SEO.

    J’irai même plus loin. La qualité éditoriale va renforcer le SEO. Je m’explique si vous écrivez un article qui ne correspond à aucun mots clés recherché sur Google mais que ce dernier est plébiscité par des internautes qui le partageront sur les réseaux sociaux, le citeront sur leur propre blog,…

    Cela va favoriser votre SEO.

    Le raccourci qui est souvent pris est de se focaliser sur Google, c’est une stratégie contre productive et parfois même risquée.

    Le SEO doit booster votre trafic et pas vous imposer ce que vous devez écrire. Il m’arrive de proposer des sujets à mes clients car je sais que leurs contenus vont générer du trafic sur leur site. Mais ils sont libre de leur stratégie éditoriale et n’écrivent pas que des contenus SEO.

    1. Bonjour Greg,

      Je ne vais absolument pas contre ça. Tu auras compris que mon « coup de gueule » s’adresse surtout à une certaine catégorie de blogueurs qui n’ont qu’une pensée en tête : référencement ! Et la qualité de leur contenu s’en ressent forcément.

      Ce qui m’agace aussi, c’est la suprématie de Google. Ils n’y peuvent rien, ils sont leaders, tant mieux pour eux. Mais ça n’est jamais bon pour les consommateurs (et donc nous pauvres webmasters ou blogueurs de tous horizons). J’aimerai qu’un autre se lève avec suffisamment de poids pour créer une saine concurrence.

  12. Merci pour cette réflexion. Le SEO ne sert pas qu’à être lisible à tout prix, il permet également une certaine forme de fidélisation. Par exemple, il y a un mois j’ai lu un article dont le titre (sur-optimisé) est « Pourquoi Google change le titre (title) de mes pages web ? », intéressé je l’ai gardé dans un coin de ma tête. Hier, j’ai eu besoin de relire cet article. Ne sachant plus où le trouver j’ai tapé « Google modifie title », j’ai trouvé l’article directement.
    Si le titre avait été « Ce farceur de moteur de recherche fait n’importe quoi avec l’intitulé de ma page », je ne l’aurais jamais retrouvé. Dans ce cas, optimisation SEO de l’article m’a rendu service 🙂

  13. Je ne pense pas que Google soit le grand méchant à abattre.
    Leur but, et leur avenir dépendent de leur capacité à nous diriger vers du contenu pertinent. Et l’histoire a montré qu’à chaque fois que des petits malins essayés de tricher, Google améliorai son algorithme pour ne plus tomber dans ces « mirages » de contenu.

    Plus les blogueurs écriront pour Google au détriment de la pertinence pour leurs lecteurs, et plus Google adaptera sa machine à trier le contenu.

    Les clients de Google, ce sont ceux qui cherchent des infos, pas ceux qui les écrivent. L’optimisation SEO à outrance sera pénalisée tôt ou tard…

    Patience, patience chers blogueurs 😉

    1. « Les clients de Google, ce sont ceux qui cherchent des infos, pas ceux qui les écrivent. »

      Les clients de google sont des deux cotés de la barrière. Tu oublies les pubs, les adwords, etc. Les clients ne sont pas que les internautes lambda, les créateurs de contenu sont très très intéressants pour Google 😉

  14. Bonjour,
    Cet article m’a bien fait sourire. Je partage tout à fait ce point de vu. Je suis en train de créer mon site perso, et j’ai bien envie d’écrire… Pour me faire plaisir. Mail il y a LA question : j’écris ce qui me plaît et ce qui plaira aux lecteurs (enfin j’espère 😉 ou j’écris pour Google parce que j’ai quand même envie d’être référencée ?
    Google n’est pas le mal incarné loin de là, mais malgré lui, il nous force à devenir parano et à faire de la sur-optimisation partout.
    Perso, j’ai plutôt envie de me faire plaisir et travailler le seo plutôt dans la structure de mon site.
    Et puis de toute façon, dans un article bien construit, les mots-clés viennent naturellement : c’est ce qu’on appelle le champ lexical si mes souvenirs de grammaire sont exactes.

    Et je suis aussi entièrement d’accord avec une chose : les titres drôles avec calembours et autres jeux de mots me manquent. Que les blogueurs s’y remettent !

  15. Salut Stéphane ,
    Que du vrai dans ce que vous dîtes. Je suis une ex-journaliste et j’ai travaillé à une époque où internet n’existait pas encore, où les salles de rédactions étaient équipées de vieux modems et de salles obscures pour le développement des photos. Cependant, la qualité et l’authenticité des articles étaient incontournables. Nous ne devons pas faire de nos écrits, de nos blogs, des « attrapes nigauds ». Ne pas suivre le mauvais exemple et montrer le chemin (comme vous le faîtes) est un excellent moyen de renverser les tendances.

  16. Absolument, il faut renverser les tendances. Le fait que les médias évoluent, que l’écriture évolue est une chose. Cependant, l’évolution doit aller vers du mieux, et malheureusement, la tendance ne va pas dans ce sens actuellement.

    À nous de montrer qu’il est possible de conjuguer les deux mondes pour le meilleur !

  17. Bonjour Stéphane,

    Ravi de me sentir moins seul à écrire mes articles avec mes tripes d’humain pour que d’autres humains prennent le temps de les lire avec leurs vrais yeux.

    Google pousse bon nombre de « blogueurs » à se mettre borderline, tant la recherche du nirvana des SERPS est devenue une quête du Graal pour beaucoup. Comme nous sommes dans un monde qui tourne de plus en plus vite, on en vient à rédiger en 1 heure (voire 20 minutes !!) uniquement pour plaire aux bestiaux idiots de Mountain View. Vision courtermiste par excellence 🙁

    Bravo et merci pour ton blog, en tout cas 🙂

    1. Merci pour ton commentaire et ton passage sur Squid-Impact.

      Effectivement, je reconnais que la suprématie de Google sur le net m’énerve un tantinet. L’internet (plus) libre du début me manque pas mal. Un grand nombre de blogueurs ont, c’est vrai, complètement sombré dans cet état d’esprit et ne cherchent plus qu’à faire du chiffre (certainement pour cause de campagnes de pubs qui rapportent des sous derrière).

  18. J’ai bien aimé votre article.

    J’anime des formations sur le référencement naturel et j’avoue que je conseille toujours à mes stagiaires d’écrire pour des humains. L’objectif ultime de Google et de ses amis n’est-il pas de fournir du contenu de qualité aux internautes ?
    Je pars du principe que si les textes sont écrits pour des humains, les moteurs de recherche nous le rendront bien à terme. Les algorithmes vont dans ce sens…

    Evidemment ça n’empêche pas de glisser quelques mots clés dans les titres, de bien structurer son texte en créant des sous-titres et des paragraphes pour répondre à la lecture un peu particulière sur les écrans.

    Bref il me semble que si l’on répond aux humains, on fait du bon boulot pour le SEO.

  19. Salut Stéphane
    je ne suis pas du tout une pro mais tes conseils pour référencer mon site au mieux m’aide. Le pire, ce sont les termes parfois incompréhensibles il me faudrait un dictionnaire! !!
    Je fouille pas mal aussi je suis souvent déçue de lire les contenus plutôt vides. Ton blog est très agréable et tes articles ont un sens. Merci encore.

    1. Merci Céline pour ton commentaire !

      Il est certain que tout ce qui concerne le Webmarketing est très opaque, accompagné d’un vocabulaire constitué d’anglicismes et d’acronymes qui n’aident en rien. Cependant, un peu de lecture et de persévérance, une peu d’aide aussi, permettent d’en comprendre certains rouages pour gagner en efficacité.

      Bon courage pour la suite ! 🙂

  20. C’est une analyse intéressante. J’ai moi-même rédigé un petit article sur ce genre de choses il y a quelques temps en parlant des boutons de partage avec compteur. J’ai expliqué que personnellement j’avais fait le choix de moins mettre en avant ces boutons pour éviter de les « imposer » à mes lecteurs. J’ai donc supprimé la longue liste de boutons de partage et j’ai préféré regrouper 4 boutons dans un autre bouton. Quand on clique dessus, on affiche les boutons de partage mais en aucun cas je n’impose des compteurs ou ce genre de choses à mes lecteurs sans qu’ils aient choisi de cliquer dessus. Je part du principe que si ils trouvent l’article intéressant et pertinent, ils le partageront naturellement dans tout les cas.

    Je parle de ça parce que j’ai le même sentiment niveau SEO. Toujours dans le cadre d’une utilisation personnelle, je trouve que la partie SEO est pénible à mettre en place que ce soit au niveau du contenu de l’article ou au niveau des metas. J’ai fais le choix de laisser de côté cette partie là et d’effectivement jouer sur la qualité du contenu. Mes statistiques de lectures d’articles et de visites sont quasiment les mêmes qu’avant avec « stratégie SEO » partout.

    Il est évident que tout ça est très personnel et que comme beaucoup de monde j’ai tendance à faire des choix différents pour mes clients mais ça me semble intéressant cette manière de consommer le web aujourd’hui. J’ai la sensation que les choses bougent beaucoup plus vite qu’il y a deux ou trois ans et ça fait du bien 🙂

  21. Bonjour,

    Votre analyse est plus que pertinente. Il en vient de la responsabilité des blogueurs mais également des utilisateurs. Le dictat de Google doit changer par la prise de conscience de tous les utilisateurs.

    Il existe des moyens pour que nos données soient « données » par choix et non par obligation. Si chaque internaute devenait responsable en utilisant des anti-mouchards comme Gosthery par exemple, le géant Google (ou le géant Facebook) ne pourrait plus faire comme bon lui semble et mener la danse d’internet.

    La désinformation des gens « normaux » fait le beurre des géants. Même si ce genre de blocus ne fera pas tout, ça sera un grand pas.
    On reviendrait sur du contenu de qualité et de respect du lecteur (humain)

    Belle journée
    Une utopiste du net

  22. Mon Dieu que je suis contente de lire un tel article qui ne prend pas le SEO comme une condition sine qua none pour être vu! Personnellement, je n’en tient absolument pas compte et ça ne m’empêche pas d’avoir des lecteurs fidèles. Moi-même je vous ai découvert sur Twitter alors je ne peux que vous donner raison…

    Marie-Josée

    1. Merci Marie-Josée ! Effectivement, s’il ne faut pas non plus le négliger totalement, le SEO n’est pas l’unique voie du succès et de la visibilité sur Internet 🙂

  23. UX before SEO ! 😉
    Le point positif est que les machines prennent en compte, de plus en plus, l’utilisateur (taux de rebonds, temps de visites, etc). Un bon article, rédigé pour l’utilisateur, finira par avoir les faveurs des moteurs.

  24. je partage votre analyse très pertinente, qui confirme que nous nous dirigeons (hélas) vers une société dirigée par des algorithmes et un souci de rentabilité permanent.

  25. Il semble tout de même que la densité d’un même document (article) commence à avoir pas mal de poids en regard de la régularité. Il doit y avoir un ratio pour ça dans l’algo : plus long mais moins souvent, c’est comme ça que je vois la nouvelle formule !

  26. J’apprécie d’être trouvé sur Google. Un peu plus nuancé de mon côté, j’essaye d’écrire pour les gens puis d’optimiser SEO.

    Cependant, au fil du temps je me rends compte que quand je trouve du bon contenu, il est bien souvent peu ou pas optimisé SEO, mais le contenu est bien meilleur et surtout plus agréable à lire !

    Je trouve que le SEO est un formidable outil pour se faire connaître, mais une fois une certaine communauté acquise, je pense qu’il est préférable de s’orienter vers son lectorat plutôt que vers le gros Google. C’est à ce moment là que le contenu devient vraiment le roi 🙂

    1. Mon titre est un poil racoleur et je m’en excuse. Il est évident que j’optimise mes articles pour le SEO, néanmoins je prends toujours soin que mon contenu soit d’abord optimisé pour mes lecteurs. Je ferai plus facilement des concessions pour eux que pour Google.

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