Leadership

Le syndrome de l’autodidacte

Trop souvent, le parcours des autodidactes ne reflète pas leur capacité à se former et à défier la nouveauté

autodidacte

« Tu as fait quelles études pour faire ça ? » Voilà, en substance, la question la plus déstabilisante qui soit pour un autodidacte. Et ma réponse, toujours entremêlée de gêne et de frustration : « Aucune … » Il m’arrive souvent de percevoir une déception dans l’oeil de mon interlocuteur à ce moment précis.

Car, il faut bien l’avouer, le principal souci de l’autodidacte, c’est le manque de légitimité qu’il ressent ou qu’on lui fait ressentir. Et rien n’est fait pour mettre les autodidactes à l’aise. Le diplôme prime toujours plus que les compétences en France, et le cursus scolaire ou universitaire reste toujours le garant de notre légitimité au poste que l’on occupe.

Les autodidactes se perçoivent souvent comme des trompeurs qui abusent leurs collègues, leurs amis et leurs supérieurs. Ces personnes vivent dans le doute et pensent qu’un jour elles seront démasquées et que quelqu’un fera la preuve de leur incapacité. Les autodidactes ne sont toutefois pas les seuls à souffrir de ce manque de confiance. 60 à 70 % des personnes douteraient, à un moment ou à un autre de leur carrière, de la réalité ou de la légitimité de leurs succès.

Ce syndrome empêche les personnes qui en sont victimes de développer pleinement leur potentiel, puisqu’elles se remettent constamment en question.

Moi-même, j’alterne régulièrement les périodes d’auto-satisfaction et de découragement. Il m’arrive à la fin d’un projet bouclé de me dire : « Ça c’est pas mal, mais serais-je capable de rééditer l’exploit ? Était-ce un coup de chance ? » Mais, je vous rassure tout de suite, je n’ai pas l’intention de m’épancher longuement et de débattre de ma condition dans ce post mais simplement de nous passer un peu de pommade, à nous les autodidactes. Si vous ne l’êtes pas, il est encore temps de fuir !

Tout d’abord, qu’est-ce qu’un autodidacte ?

Voici quelques définitions de l’autodidacte :

« L’autodidacte n’est pas celui qui apprend tout seul (ce qui à proprement parler ne veut rien dire), mais celui dont les connaissances ne sont garanties par aucun titre et défendues par personne » selon Marie Ymonet « Les héritiers du Capital ».

« L’autodidacte n’apprend pas tout seul, mais ses maitres, ses guides, ses sourciers, car il en a toujours (même s’ils peuvent prendre diverses figures), ne sont pas les enseignants habilités par l’institution scolaire à délivrer dans le cadre scolaire les connaissances et à en certifier par des titres la possession. » La vocation d’autodidacte par Claude F. Pollak.

L’autodidacte est donc celui qui, pour toutes sortes de raisons, n’a pas construit la base de connaissance et l’expérience de son métier, ou d’une activité annexe, par le biais de sa scolarité. Cela peut-être à cause de difficultés scolaires, sociales ou financières. Certaines personnes ne s’adaptent pas non plus au fonctionnement scolaire, d’autres encore ont commencé à travailler très tôt, etc.

qu'est-ce qu'un autodidacte ?

Qu’est-ce qui différencie un autodidacte ?

Je partage ces quelques lignes de mon expérience pour montrer que, souvent, l’autodidacte est quelqu’un qui a soif d’apprendre, soif d’être confronté à de nouvelles expériences. Il aime la nouveauté, expérimenter de nouveaux terrains d’expression dans son domaine.

Il y aussi une grande différence de vision entre un diplômé et un autodidacte, ce dernier face à l’inconnu va plus facilement se dire : « je ne sais pas mais je vais trouver ». Le diplômé a ses diplômes. Il a une assurance, tout à fait légitime, alors que l’autodidacte sera en constante bataille pour prouver sa valeur face aux autres. L’autodidacte essayera toujours de pousser les choses à fond, ce qui améliorera l’entreprise au risque de perdre pendant un temps en productivité.

Aujourd’hui, j’ai quarante ans. J’ai pas mal souffert de mon manque d’études et de ce problème de légitimité, mais j’ai vécu aussi de belles victoires, j’ai acquis de l’expérience de mes succès et de mes échecs. J’ai une idée plus précise de qui je suis et de qui je ne suis pas. Je sais que je peux m’adapter. S’il faut apprendre de nouvelles choses, cela ne m’effraie pas. Je l’ai déjà fait et je sais que j’en suis capable. J’ai aussi développé une sorte d’intuition qui m’aide à appréhender de nouvelles compétences peut-être plus rapidement.

Mon parcours d’autodidacte

Depuis toujours, j’ai apprécié apprendre par mes propres moyens, sans la contrainte et la pression du système scolaire. Ce que je fais aujourd’hui résulte de ce que j’ai appris au travers des livres, d’internet, de rencontres, etc, et je ne fais rien qui soit lié à ce que j’ai appris de ma formation scolaire (dessinateur en bureau d’études).

La découverte d’internet, une promesse pour un autodidacte !

En 1996, j’ai découvert Internet et cela a été pour moi un déclencheur. La possibilité d’apprendre et d’échanger facilement, gratuitement sur un média ouvert et susceptible d’attirer un vaste public. La même année, on m’a frauduleusement apporté un pack d’une trentaine de disquettes contenant un logiciel prodigieux : Photoshop (en version 2.0 je crois) !

J’ai appris rapidement le HTML et monté quelques pages Web avec FrontPage, avant de réaliser que le bloc notes était tout de même plus précis. Intéressé depuis tout petit par les arts visuels et le dessin (merci papa !), Photoshop a pris une part importante de mes soirées. Quelques années plus tard, mon premier site : DVDNet, réunissant ma passion pour le cinéma, mon envie d’écrire et mon goût pour les nouvelles technologies.

Puis je suis devenu communicant

J’ai commencé à développer des sites pour d’autres. Pour cela, j’ai créé une entreprise et je faisais du graphisme et du web essentiellement. En parallèle, j’apprenais la communication, ses stratégies, les meilleures façons de transmettre un message, etc.

Cela m’a amené à me dire que l’on pouvait faire plus encore. Et j’ai commencé à développer des stratégies qui englobaient tout ce qu’internet proposait à l’époque. Autrefois, on considérait un site comme une vitrine de l’entreprise. Je me suis dit qu’en ajoutant un blog à ce site, en créant du contenu utile pour la cible, en le propageant sur les réseaux sociaux, en créant des campagnes d’emails, en ajoutant des formulaires pour recueillir des données, etc, on pourrait développer une stratégie beaucoup plus globale.

Quelques mois plus tard, je découvre au hasard d’une lecture que cela porte un nom. Quelques américains visionnaires venaient de créer ce que l’on appelle désormais l’inbound marketing ! J’ai fini par être reconnu dans ce secteur. Et c’est une autre histoire, que je vous invite à lire pour aller plus loin pour comprendre les bloquants de l’autodidacte. Si vous êtes autodidacte, lisez-le. Ça va vous encourager !

Et la musique …

Je suis également autodidacte dans un autre domaine. Je joue de la guitare, je compose, j’écris et je chante. Durant des années, je manquais d’assurance dans ce domaine. Du coup, ce sentiment d’imposteur m’a freiné.

Heureusement, entouré d’amis bienveillants, j’ai concrétisé ce projet. D’ailleurs, en vous rendant tout en bas de cette page, vous trouverez un bouton pour écouter mon premier EP.

Pourquoi est-ce que je vous raconte tout cela ?

Simplement pour vous dire qu’avec tout mon lot d’incertitudes et ma panoplie de projets inachevés, j’ai pris ma revanche sur la vie. Sur ce que l’on a pu dire de moi. Et plus encore, sur l’ensemble de mes fausses croyances sur moi-même.

Ce sentiment d’être inaccompli, pas suffisant, pas validé, vous le connaissez ? Vous le vivez ? Alors lisez la suite pour comprendre pleinement la valeur qui est la vôtre !

Le syndrome de l'autodidacte 1

Croyez en vous !

Votre légitimité n’est peut être pas reconnue de tous, mais reconnaissez vous-mêmes ce que vous êtes et ce dont vous êtes capables. Que votre faiblesse apparente devienne votre force. Prenez confiance en vous. Souvent, dans mes périodes de doute, je regarde en arrière et je me rappelle ce que j’avais en main à la fin de mes études et ce que je sais aujourd’hui, tout le chemin parcouru, les diverses expériences accumulées. Et ce qui m’enthousiasme le plus, c’est que j’ai encore tellement de choses à apprendre !

Et pour finir :

5 qualités d’un autodidacte

Il a la passion d’apprendre

Rien ne peut étancher votre soif d’en connaître davantage. Vous vous passionnez de nouvelles choses, vous aimez découvrir de nouveaux horizons et comme vous n’avez pas la formation qui confirme vos connaissances, vous travaillez comme un acharné pour aller au fond des choses.

Il sait s’autoriser la déviance et la résistance aux conformismes sociaux

Vous savez ce qu’il faut faire, vous n’êtes pas toujours au courant de ce qui ne doit pas être fait. Vous savez faire preuve d’audace et vous n’avez pas subi le moule de certaines écoles. Cela ne fait pas de vous un électron libre, mais quelqu’un capable d’analyser par lui-même. Ainsi, vous pouvez être très innovant, sans vous en rendre forcément compte.

Il aime expérimenter

C’est dans vos gènes, ce désir de tester, d’aller plus loin, de jouer avec ce qu’on vous offre et cela fait partie de votre processus d’apprentissage.

Il a une certaine tolérance à l’incertitude

Affronter des situations nouvelles, vous remettre en question et apprendre de nouvelles choses, vous faites ça tout le temps ! Qu’est-ce qui pourrait vous effrayer ?

Il sait improviser

Ok, il arrivera que vous tâtonniez, que vous soyez maladroit, mais vous êtes capable de souplesse et de vous adapter. Vous savez qu’avec de la ténacité, on y arrive. Ne vous sous-estimez plus !

Conclusion

J’espère que vous vous êtes reconnu dans cet article. J’espère qu’il vous aura inspiré et peut-être débloqué quelques fausses croyances. Souvent, notre pire ennemi en tant qu’autodidacte n’est nul autre que nous-même. Il faut que vous réalisiez ce dont vous êtes capable.

Au passage, je vous recommande Assessfirst, un site qui va créer une sorte de cartographie de vos talents, « soft skills » et de votre personnalité. C’est intéressant et cela peut vous aider à vous vendre professionnellement et à comprendre qui vous êtes vraiment. Si cela vous intéresse, vous pouvez consulter mon profil juste ici.

Ecrit par Stéphane Torregrosa
Stéphane Torregrosa convertit vos défis marketing en opportunités avec des résultats mesurables. Il est consultant en Webmarketing, spécialisé en Inbound Marketing, conseiller en communication, blogueur et conférencier. Il vous accompagne dans la mise en place de votre stratégie Web, dans la création de contenu, pour donner de la visibilité à votre organisation. En ligne depuis 1996 et la distribution des premiers CD AOL dans les magazines informatiques, il ne s'est jamais vraiment déconnecté depuis ! Son papa lui a communiqué la passion des Comics Book, du dessin et de la photographie. Profile

82 Réponses à “Le syndrome de l’autodidacte”

  1. « Ils se perçoivent souvent comme des trompeurs qui abusent leurs collègues, leurs amis, leurs supérieurs et s’attendent à être démasquées d’un jour à l’autre. Ces personnes vivent dans le doute et pensent qu’un jour elles seront démasquées et que quelqu’un fera la preuve de leur incapacité. »
    Ca y est! Je suis démasqué! 😉
    Ce passage m’a tué. Je me suis vraiment reconnu. J’avais jamais fait ce bilan. Tu m’as bien appris des choses mon ami!

    Continue
    😉

  2. Ahhh vraiment merci.
    Autodidacte moi-même, moi aussi, je souffre de mon manque de diplôme dans le community management et j’ai toujours peur que cela joue sur ma crédibilité. Mais, je ne pensais pas me reconnaître autant dans ce profil lorsque vous dites par exemple, que l’on ne supporte pas ne pas trouver de réponse à nos questions, et que l’on va chercher jusqu’à temps que l’on puisse que notre lacune soit combler.
    Très bonne journée.
    Flora

    1. Moi je suis autodidacte, il y a des choses que j’avais appris au Lycée comme les formules sur Excel sauf que j’ai oublié donc j’ai perdu beaucoup de temps cela ma portée préjudice . Sachant que personne ne ma aider pour les formules au bout de trois semaines j’ai trouvé la solution tout seul. J’ai eu des avertissements. Au bout d’un mois ma responsable ma dit , tu es doué en statistiques. Sachant que pour trouver la solution j’ai sacrifié mes pauses déjeuner. Et quand j’ai trouvé la solution aussi j’avais fait quelques sacrifices de pauses déjeuner. A l’époque j’étais en CDD au service de la petite enfance à Saint Denis dans le 93. Aucune reconnaissance. J’ai trouvé mieux. Ce qui est bien au télétravail c’est que tu as le temps de trouver des solutions sur Excel de prendre ton temps et de travailler jusqu’à 23h. Et quand tu as trouvé la solution, c’est bon tu as même des cours sur Youtube. J’ai même des livres sur Excel pour apprendre tout seul. Cela aussi me fait une piqûre de rappel.

      1. Super bien écrit , synthétisé parfaitement
        41 ans aujourd’hui et toujours l’impression que finalement j’aurai dû me forcer à faire ces diplômes car les certains gens me rabaisse et me propose pas de beaux postes besoin toujours de me battre je suis déçue parfois fatiguée et triste qu’on ne puisse pas être reconnu naturellement à quand l’IA pour nous

  3. Je me reconnais pleinement.
    Ouf je ne suis pas seul.
    Merci pour cette photo d’une partie de ma vie.

  4. Bonjour,

    Quelle image noble que l’autodidacte. En fait, c’est une façon d’apprendre, et de se rassurer. Cela donne corps à la matière dont on s’instruit. « Je suis autodidacte en mécanique auto et en référencement web ; cela me permet de prendre part à des discussions avec des pros des ces deux mondes ».

    Mais des fois… ça coince. Même si je ne suis pas vraiment d’accord avec ce que vous énoncez comme la hiérarchie supérieure des diplômes sur les compétences, l’autodidacte doute à cause de validation diplômantes…
    Sachez que le diplômé doute aussi du manque de compétences et de validation-terrain. Et se pose les mêmes questions au sujet du coup de chance ?

    Alors… N’oublions pas que l’éducation se fait tout au long de la vie. Que les sources d’instruction n’ont de limites que dans l’énergie qu’on souhaite y mettre.

    Et qu’autodidacte, diplômé, largué, légitime, avisé, usurpateur, confiant, peu mieux faire, (…) on l’est tous un peu.

    Excellent blog au passage, et merci pour le follow sur Twtr 😉

    Une petite escapade au pays des questions qui règnent lors de la création d’une boîte ? http://cultureetcom.wordpress.com/2014/03/04/les-actions-cles-pour-reussir-sa-creation-dentreprise/

    Bonne suite !

  5. Pour ma part, j’en joue littéralement maintenant.
    J’aime voir les gens exhiber leur formation, tartiner leur CV et se mettre en avant.
    Pourquoi ? Parce que souvent, derrière, quand le concret arrive, ça devient plus difficile pour eux 😉 (pas toujours heureusement pour eux)
    J’ai aussi et surtout un besoin permanent d’apprendre, donc transformé une « tare » en atout je pense.

  6. En même temps, je comprends qu’on mette en avant ses diplômes parce que c’est ce que la société nous enseigne depuis toujours. La réussite dépend de vos années d’études ! Cependant, je vois tellement de BAC+ … dans des jobs sous-dimensionnés ou sans job d’ailleurs. Et pourtant, la plupart des recruteurs sont encore focalisés sur cet unique point.

    Après des années à chercher un job dans le domaine où je suis compétent (et pas celui où j’ai passé mes études et pour lequel je suis paradoxalement très nul) sans réussite, c’est ce qui m’a poussé à monter mon entreprise.

    Mais avant cela, j’ai vécu pas mal de temps d’incertitude, chaque refus me renvoyant une certaine image de moi-même et des compétences que j’avais à offrir.

  7. Autre avantage : « Etre autodidacte, c’est avoir la chance de ne pas subir le lavage de cerveau des gens déjà en place. » 🙂 (citation découverte via @LH62TS sur Twitter)

    1. Alors, je n’adhère qu’en partie avec la citation, dans le sens que, certes, vous n’aurez pas subi le «lavage de cerveau» de l’éducation nationale, mais vous êtes forcément éduqué par quelqu’un d’autre.

      Le savoir n’est jamais inné, même s’il peut y avoir un terrain qui facilite les choses. Il ne vous tombe pas non plus subitement dessus.

      Vous allez le chercher dans des livres, internet ou ailleurs 🙂

  8. J’aime beaucoup cette vision des choses ! Les sources de savoir comme Internet et les livres sont (parfois) meilleur que les formateurs des hautes études sont souvent passionnés par bien autre chose que la transmission de leur savoir.

    Un autodidacte est tout de même quelqu’un de passionné et de courageux mais ils sont souvent négligés par les diplômés, à tord !

    Bonne continuation. =)

  9. Merci pour cette article. Je suis autodidacte depuis peu et ne disposant d’aucun diplôme j’ai un réel manque de confiance à cause de cela. Votre article m’a fait un grand bien !

    Cordialement,
    Frédéric

  10. Bel article dans lequel je me retrouve énormément, étant moi même affublé de la marque « autodidacte » depuis 1995 et notamment dans le web!
    J’ai trouvé un parcours très similaire au miens, étrange et rassurant à la fois ! 😀

    1. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je lis chacun de vos commentaires. C’est hallucinant le nombre de personnes à se sentir concernées par cet article. Merci pour ton commentaire

  11. Contrairement à vous européens, ici en Afrique, les autodidactes sont plutôt perçus comme des génies, dans la mesure où ils arrivent le plus souvent à réaliser des choses que les diplômes, fraîchement sortis des grandes Ecoles et Universités ont encore du mal à réaliser, malgré leurs papiers. Mais là où les deux mondes se rejoignent c’est très certainement au niveau de la légitimité, car même si l’autodidacte est considéré comme étant un génie, il aura toujours du mal à trouver un emploi dans ce qu’il sait faire.

  12. Bravo. Cet article est super !
    Je m’y retrouve également complètement.
    Etant en recherches de nouvelles opportunités professionnelles, j’ai très envie de joindre cette article à quelques unes de mes candidatures 😉 .

  13. Je ne suis pas surpris par cet article, mais plutôt touché !
    Je suis développeur et cet article résume parfaitement l’esprit dans lequel je travail. Parfois, quand certains de mes amis me demande comment j’ai fais pour apprendre tout ce que j’ai appris (avec de grands yeux), je les réponds tout simplement que j’ai appris sur internet. Mais je pense que la majorité ne comprennent pas qu’un autodidacte, c’est un aventurier affamé de connaissance 😉

    Merci pour cet article !

  14. Merci 🙂

    Internet est un outil fantastique pour acquérir de nouvelles compétences ou connaissances, c’est vrai 🙂

    Bonne journée !

  15. Il n’est pas trop tard pour découvrir un bon article.
    Merci de m’amener des arguments pour construire ma défense lors de mes prochains entretiens.

    Enfin, tu me donnes de l’espoir.
    Moi aussi, je viens de la génération X et les employeurs ont du mal à accepter des quadras autodidactes.

  16. Super article (un de plus…) dans lequel je me retrouve entièrement. Content de voir que je ne suis pas tout seul, non plus. Autodidacte depuis 1997… pas loin. Même début de parcours. Frontpage, puis notepad… Errance avec des solutions toutes prêtes, et retour au bon vieux hardcoding, entre autres.
    Merci.

  17. Bonjour Stéphane. Encore moi. Je suis en train de découvrir tes articles et au fur et à mesure de mes lectures je remarques les similitudes dans nos centres d’intérêts et sujets de réflexions respectifs. Me concernant, je me considère autodidacte car j’ai toujours été curieuse. Dès que je ne maîtrise pas un sujet je cherche à en connaître davantage. Et lorsqu’il s’agit d’un sujet qui fait appel à mes émotions -positives ou non- je deviens une vraie éponge. Merci encore pour cet article.

  18. +1 pour l’article. Dans les 5 qualités d’un autodidacte, tu as mis en premier  » la passion d’apprendre ». Et je pense personnellement que sans cette qualité, je ne vois pas comment on pourrait se targuer d’être autodidacte. Et c’est d’autant plus valable quand on travaille « dans le web » car ça bouge tout le temps :
    -du nouveau code (html5 – css3 ) à appréhender.
    -la ménagerie google en mouvement qui donne des migraines aux experts seo
    -de nouveaux outils à apprendre (management des réseaux sociaux – twitter analytics par ex.)
    -nouvelles versions des systèmes de gestions de contenus (moi qui dispense des formations sur ces sujets, je dois aussi m’updater lol).
    Et j’en passe et des meilleurs…
    Tout cela pour dire que si je n’avais pas la passion d’apprendre, j’aurais laissé tomber depuis belle lurette.
    Si je creuse plus avant, je me demande même si en fait il ne faut pas avoir une nature « passionnée ».
    Bonne continuation.

  19. Hello Stéphane !
    Tu aura remarqué le site que je traîne depuis des années (autodidate.info)
    A mon âge j’ai pu vérifier bien des choses concernant le caractère moutonnier des hommes, et en France c’est pire avec le poids des institutions, qui ne font que vouloir protéger et reproduire leur pré carré (faire des études coûte cher; ceux qui étudient longtemps sont donc majoritairement DEJA en bonne place dans la société).
    J’ai un bac +2 (qui m’a été vendu comme bac+3 mais n’a jamais été reconnu ainsi – trop tard j’avais payé), et je bosse depuis 16 an dans le web. Aujourd’hui je reçois des CV de Master 2 qui ne trouvent pas de boulot, provenant de jeunes qui ont étudié ou fait des stages aux US, au Japon, que sais-je encore… Cette situation m’atterre et m’attriste, car c’est une fuite en avant dans cette société de consommation qui veut qu’on étudie plus, toujours plus, alors que les promesses d’embauche ne suivent pas.
    Il m’arrive de recevoir ces jeunes en entretien, eh bien je peux dire que la plupart des sur-diplômés n’arrivent pas à la cheville des autodidactes ! Normal : on leur « VEND » des formations. Leurs parents les premiers les assure du succès à l’arrivée. Mais un autodidacte saura toujours qu’il ne peut s’en sortit qu’à la force de ses réalisations. Les beaux discours sont inutiles. Si tu as fais tes preuves, tu passes partout !

  20. Voilà un article plein de positivisme et qui met un peu plus la lumière sur cette catégorie de gens qui font leur métier à hauteur de leur sensibilité.

    L’expérience ne s’acquiert que dans la sueur et la douleur, aucun diplômes ne peut la remplacer. Le jour ou j’ai été obligé d’aller bosser (en fait le jour ou un professeur de Mathématique m’a jeté dehors pour la cinquième fois), à 18 ans, il m’a fallut trouver « ma voie ». Exit timidité, réflexions sur ce qui est bien ou pas, et tant d’autres barrières qui vous laissent dans votre case, et bonjour audace, témérité, volontarisme et polyvalence.

    Contrairement à vous, Stéphane, quand une personne cherche à savoir quel diplôme m’a donné autant de science et de valeurs, je réponds le bitume. Mon domaine c’est la communication et ma grande fierté aujourd’hui (43 ans…) est d’être reconnu pour mon expertise et mon expérience.

    Soyons fier de notre statut et même si nous avons démarré avec un salaire bien moindre qu’un BAC +3 , aujourd’hui nous avons sur notre CV une chose que peu de diplômés peuvent mettre en avant, des années d’expériences dans de multiples domaines !

    Au plaisir de lire vos articles !

  21. Bonjour ! J’ai déjà lu ton article quelques fois…; mais à chaque fois cela me remet du baume au coeur… je ne suis pas la seule ! Encore cette après midi on me posera la question, et je répondrai que je suis autodidacte. Et soit je verrai la déception, soit l’admiration dans les yeux des autres. Mais quelle que soit le retour, j’aurai un doute sur ma légitimité à être là. Tu as parfaitement mis les mots que ce que je ressens. Merci !

  22. Bonjour,

    Je suis autodiacte aussi, et je trouve votre analyse très pertinente.

    ça m’amène aussi à la réflexion que souvent les autodidactes sont très polyvalents, et que de fait, il s’adapte très vite.

    Bonne continuation.

  23. Article enrichissant.
    Personellement je n’ai jamais eu de doute ou de difficulté concernant ma légitimité. Mais d’apres l’article je pense etre un autodidacte.
    J’ai recement signé un contrat d’ingenieur pour un grosse boite IT et pourtant je n’ai qu’un BAC general en poche. j’ai travaillé jeune et j’ai toujours cherché l’excellence dans chacun de mes postes.
    Je pense que j’ai acquis mon savoir a force d’acharnement et de creativité sur le terrain et non sur des bancs d’ecole.
    Personellement je me sens plus fiere que certain de mes collegues diplomés car par rapport a mon jeune age j’ai sinserement le sentiment d’avoir beaucoup plus d’experience et d’acquis.
    Je quitte mes postes chaque fois que ma faim de connaissance n’est pas assouvie, des que je n’apprends plus je me sens tout simplement frustré.
    Voila pour mon experience.

    J’espere que de moins en moins d’autodidacte ressentiront le besoin de se justifier, soyez sur de vous et de votre valeur.

    Bon courage et bonne continuation a tous 😉

  24. Je me suis bien reconnu dans ce portrait de l’autodidacte. Je pratique un métier qui me passionne depuis plus de 25 ans sans aucun diplôme. J’ai eu du mal a faire reconnaître mon savoir faire, mais à force de travail et de belles réussites, j’ai réussi à devenir un référent.
    Par contre, le fait de ne pas être diplômé m’empêche d’avoir une progression de carrière et je dois continuellement démontrer mes compétences devant de nouveaux responsables ou des jeunes qui sortent des grandes écoles… ils exhibent leur parcours d’étude ou leur « grade » comme une bannière, je ne peux contrer que par mes projets réussis… pas si facile !
    Merci pour cet article que je mes suis empressé de partager.

  25. Je suis dyslexique et dysorthographique j’ai des troubles neurologique qui nuise a l’apprentissage scolaire et j’ai un bon trouble de l’attention je suis né en 1980 et je vie depuis toujours au Québec

    entouré d’autodidacte (ma famille) qui se sentent imposteur, toujours avec la peur d’être démasquer…

    ayant comme emploie principal le service a la clientèle en tourisme (été) j’ai par la force des choses travailler dans plein de domaine

    visant toujours l’excellence, mais sans pousser ni compétitions juste du gros bon sang, de la logique…

    J’ai réalisé que proportionnellement, plus les gens sont diplômé, plus ils sont incapable de tenir compte de la réalité ou plus particulièrement des contrainte lier a la situation

    pour comprendre ce que je veut dire :
    1- en électronique un ingénieur avais fait un dispositifs qui devais se grefer a un énorme système; un technitien sans diplome a regardé les plan et en moins d’une minute et a dit je vous épargne les sacre « L’ingénieur n’a pas tenu compte du système lui même, il n’a fait que copier un livre de l’école »
    et le technicien a du corriger tout le systeme pour le rendre fonctionnel

    2-tout les jours j’entends qu’une entreprise ou un particulier s’est fait faire quelque choses par un professionnel, un expert… »diplômé » et qu’au final il y a des problème Majeure

    C’est alors que l’on réalise que l’individue n’a pas tenue compte de… qu’il ne savais pas que dans ces circonstances il aurais du faire autre choses… souvent même un enfant n’aurais pas fait l’erreur
    ——————————
    J’ai retourné sur les banc d’école en 2014 formations de 6 mois
    cour universitaire en démarrage d’entreprise

    Mon neveu qui a fait 3 ans au cégep et 2 ans d’université

    M’a fait réaliser que ce n’est pas de l’enseignement mais de l’endoctrinement

    Tellement de choses sont enseigner qui ne tienne pas la route, c’est incroyable

    a ma dernière journée d’école j’ai discuter avec ma professeur de mon inquiétude de couler ma formation, puis que je n’étais pas très souvent en accord avec ce qui étais enseigné; c’est alors qu’elle m’a répondue que j’avais déjà passé que j’étais son meilleur étudiant…
    ———————
    Les personne diplômé
    En faite avec le recul
    ils sont incapable :
    -de faire avec ce qu’ils ont
    -de s’adapter
    -de réparé
    -de comprendre ce qui ne proviens pas de leurs scolarisation

    ils finissent par démolir presque tout pour partir a neuf, et il y a quand même des lacunes

    L’autodidacte, fonctionne a l’inverse, il cherche a comprendre en profondeur, sans oublier chacune des caractéristique qui ont mené a cette situations
    et C’est qu’alors maitrise la situations, la tache, le travail, la connaissance, l’objet de sa recherche

    et la suite s’impose tout seul
    il est maintenant capable
    -de réparé
    -d’amélioré
    -de modifier en fonction de ses besoins
    -de reproduire
    -d’évité les erreurs surtout ceux des autres
    -d’avoir confiance en lui
    ————————–
    Merci pour l’article
    il est important pour moi 😀

  26. merci, super article, je me suis vu et reconnu .
    petite question cependant, doit on mettre « autodidacte » sur un CV comme expérience ou diplôme ?

  27. Bel article 😉 .

    Un autodidacte c’est quelqu’un qui se crée son propre système d’enseignement, apprend des autres, et agit en expérimentant et testant ses acquis.

    Ce mot « autodidacte » devrait être banni tout comme le mot « webmaster ». Il n’a plus aucun sens aujourd’hui. Le fait d’apprendre peut se faire de nombreuses manières et plus seulement via des écoles ou universités.

  28. Mais quel article formidable ! Je me suis reconnu à 100% dans vos dires. Merci beaucoup car c’est agréable de ne pas se sentir seul dans ses doutes. Je suis DAF et dans mon domaine le terme « autodidacte » est assimilé à une maladie tristement inavouable. Bravo d’avoir trouver les mots justes.

  29. Meme les plus diplômés sont autodidactes dans un domaine une technique…. le diplome rassure (un peu) peut etre mais n’est en rien le gage de qualités autres et souvent utiles dans le monde professionnel et personnel. Il necessite une dose d’humilité complementaire qu’ont les « autodidactes natives ». Merci pour cet article

    1. Merci à vous pour votre commentaire. Effectivement, comme je le souligne dans l’article, même certains diplômés souffrent du syndrome de l’imposteur, parce qu’en réalité, on n’apprend pas tout à l’école et, finalement, c’est notre expérience professionnelle et notre adaptabilité qui sont nos plus grandes forces.

  30. Bonjour Stéphane….
    Splendide votre article, je me retrouve complètement en tant qu’autodidacte analyste-programmeur.Et recevez mes profonds remerciements par la même occasion… Ayant d’ailleurs exercé en tant que telle dans une administration de renom mais étant pas payée en tant que telle….. Je pensais être à l’effigie d’un alien face à la nullité de cette société bien formatée de l’EN face aux diplômes ou on apprend que les grandes lignes de la discipline que l’on veut défendre. Un malheureux jeune, qui s’est dirigé dans les études dont je caressais le doux espoir à l’époque, m’a dit les yeux dans les yeux que j’en connaissais malheureusement 100 fois plus que lui….. Je n’en croyais pas mes oreilles moi-même. Forcément dans mon parcours, j’ai développé sous divers langages…. Je fais même, à titre de passion, des images de synthèses fixes et animées….. J’ai toujours un salaire qui ne me correspond pas mais je me mets en quatre pour mon employeur….. C’est même lui qui à voulu, au travers du boulot, que je fasse une VAE dans la thématique convoitée. Au final, forcément refus obstiné de l’EN, alors qu’à l’oral je suis tout de même venue avec des scripts de programmes, de moulinettes (les développeurs se reconnaîtront….), des bases de données, des cahiers des charges, bref tout ce que l’on pouvait souhaiter…. Et bien le résultat fut un refus net que je poursuive ma VAE, rien de validé etc etc….. J’avais oublié qu’il fallait provenir des hautes classes sociales pour espérer des études dans ce pays…… Liberté, égalité fraternité qu’ils disent….. A d’autres….! Mais merci de ce brillant article, et des commentaires qui l’enrichissent, par des personnes qui n’ont pas le cerveau manipulé par les joyeuses instances de ce pays, notamment par l’EN. Merci à Stéphane de nous soutenir tous….. Les aliens ?

    1. Deux années plus tard, je peux vous raconter une suite possible. Autodidacte et moi même ayant toujours à me battre. D ailleurs un jour j ai eu comme question «  vous avez quoi de plus qu une personne qui a fait des études? ». Voilà c était ma vie. Bref j ai essayé moi aussi une VAE. C était il y a 10 ans. J ai validé une matière l anglais. Je ne comprenais pas j avais fait le dossier avec mes tripes. Quel bande de xxxxx ! Détruite je me suis acharnée sur le boulot ( qui n étais vraiment pas une passion) et 7 après et plusieurs entreprises plus tard. Je trouve ma vocation, par hasard, quel bouffée d oxygène. Consacrer 8 mois de sa vie à apprendre ! Quel bonheur ! Aujourd’hui j en suis à ma 4 eme formations longues, j ai repris un emploi à partir de la fin de la 2 eme. Le M2 a la question pourquoi continuer ? je répond pour qu on arrête de me faire chier sur les diplômes. Rassurez vous ! C est le même schéma, car on me fais ressentir mon « manque d expérience ». Acceptons nous comme nous sommes car nous ne saurons pas considéré comme légitime. C est finalement ma plus grande force, quand on me rabaisse, je redouble d effort pour y arriver. La plus merveilleuse des motivations.

  31. Bonjour à tous et merci beaucoup à Stéphane
    Je n’ai plus l’impression d’être une alien par rapport à cette société bien formatée….par l’EN…. J’ai développé dans un service informatique (le 3ème meilleur reconnu de mon administration à l’époque) d’une administration reconnue en faisant principalement des bases de données et des exécutables, puis au hasard de mutations dans différents services, par passion, on s’y retrouve pleinement selon les commentaires ci-dessus, j’ai continué à développer en développant des outils en divers langages pour finir par réaliser des images de synthèses fixes et animées…. Cette année, un responsable du personnel m’a proposé de faire une VAE, car il avait repéré mes compétences…. D’où livret 1 et 2 remplis pour l’EN au rectorat puis entretien avec un jury pour découler normalement sur une validation partielle de mes compétences, on espérait. Bien mal m’en a pris, çà a été suivi d’un NON radical et basta. Alors que j’étais tout de même venue à mon entretien dee jury avec code source, cahiers des charges et de formation, scripts en divers langages etc….. J’avais oublié de faire partie des hautes classes de la société, à qui l’on réserve les hautes études dans ce pays. Liberté, égalité, fraternité qu’ils disent ? On n’y croit plus depuis longtemps, il faudrait réécrire la Constitution….. Mais merci à tous et à Stéphane pour votre soutien…..

  32. on est tous un peu autodidacte et diplômé.
    la noesis est la vision immédiate d’un sujet par le cerveau.
    autre piste à découvrir,
    Edward de Bono critique l’esprit cartésien qui veut opposer l’argument à la personne et associer virulence à la reconnaissance.

    a lire, l’erreur de descartes.
    les intelligences multiples Howard Gardner
    59 secondes pour prendre de bonnes décisions Richard Wiseman
    arrêtez de vous tromper de Rolf dobelli
    contre la méthode, farebayand.
    les vertus de l’échec
    tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études
    La revanche d’une nulle en orthographe

    le propre du cerveau c’est quand il a capté quelque chose qui lui plaît il peut oublier tout ce qu’il a entendu il a déjà changé.

    autre sujet : la créativité, la plasticité cérébrale.

    à regarder sur youtube Joe dispenza fait évoluer votre cerveau
    regarder sur youtube les conférences TEDx

    bienvenue en autodidactie.
    c’est l’univers qui vient après l’intuition, et qui est cobsubstantielle avec l’audace.

    l’autre domaine consubstantiel avec l’autodidactie c’est la néologie à savoir la création des mots
    à lire : les mots sont des fenêtres ou des murs Marshall Rosenberg
    Thomas d’Ansembourg être heureux n’est pas nécessairement confortable

    à regarder les conférences de Laurent Gounelle

  33. Bonjour,
    Votre article de 2013 est toujours d’actualité ! Merci Google, j’ai tapé « autodidacte défaut ». Et merci à Stéphane Torregrosa de mettre en lumière ce phénomène de préjugé.
    A 34 ans, je me positionne sur ma carrière professionnelle. Le constat de mon parcours me fait prendre pleinement conscience de cette « qualité » et à la fois de cette « contrainte ».
    L’école est obligatoire : rentrer dans un moule, pour paraître dans une case, et brandir la coupe du succès. Les seules matières où je me suis épanoui, ce sont les travaux de recherches personnelles, les exposés et les stages et sans surprise pour personne, j’étais prédestiné à la voie professionnelle plutôt qu’à la voie générale…
    La filiale du loseur aux yeux des autres, mais elle m’a donnée de l’assurance et l’envie de découvrir de nouveaux horizons.
    Chaque orientation est cataloguée. Le chemin n’est pas une destination, nous sommes maître de la notre. Fatalement, nous avons besoin d’un objectif. Le parcours est gage de performance. En tout cas, c’est en ces termes qu’il est essentiel pour moi d’aller de l’avant.
    Les générations évolues, la méthode pédagogique « Montessori » aura peut être sa place pour les autodidactes de la génération futur.

  34. Webmarketer et 100% autodidacte votre article m’a fait un bien fou !! Je me sens très souvent jugé au travail ce que je vis pas toujours très bien…. Du coup, l’auto-entreprenariat me fait du pied 😉 Merci pour votre article vous avez enchanté ma soirée !

  35. Quel triste constat et pourtant réel. L’autodidacte reste persona non grata des cabinets de recrutement et des conseils d’administration… »Montre-moi tes diplômes, je te dirais qui tu es ! ». Le diplôme rassure les actionnaires comme le label rassure le consommateur qui achète son poulet. Et qu’en est-il du producteur qui nourrit son poulet au grain en le laissant gambader sur ses prairie immaculées ? Son poulet est peut-être crotté, non calibré, non mis en valeur dans un package marketé, mais quelle explosion de saveurs dans l’assiette !
    A 43 ans, Directeur marketing et commercial pour un groupe de presse, je me sens comme ce poulet dont personne ne veut. Toujours le dernier choisi, et pourtant le premier qu’on retient quand les choses tournent mal. Poulet un jour, poulet toujours…Il y a à mon sens deux remèdes à ce fléau : l’entreprenariat, ou la retraite. Faites votre choix…

  36. Wow.
    C’est ce que je me suis d’abord dit quand j’ai lu le titre de l’article en naviguant sur le blog.
    Wow wow wow.
    C’est ce que je me suis dit durant toute la lecture de l’article !

    Cet article est passionnant. Un réel plaisir de le lire. Je viens d’arrêter mes études pour pouvoir me former par moi-même. Quand j’ai pris cette décision, je n’ai reçu que des mises en garde, les gens essayaient plus de me dissuader que me soutenaient. Je me suis senti bien seul et « à part ».
    Lire cet article m’a rechauffé le coeur ! Je me suis totalement reconnu dans tes paroles et dans ton histoire ! Tous ces mots ont littéralement matérialisé ma pensée.

    Un grand merci !

  37. Quel plaisir de lire cet article avec les commentaires ! Je me reconnais aussi dans ce portrait ! Un esprit transversale et pointu en même temps. Tout un chemin parcouru qui surprend et interpelle à chaque fois, dans l’action. Ma solution, mon exutoire: l’entrepenariat après des années de salariat.

  38. Cette article, ma bien, plue même si je suis encore jeune de 30 ans.
    Puis que je connait le dessin professionel audidacte en noir-blanc sur les deux style suivant abtrait et médiéval, depuis que j’ai 8-9 ans mais seulement depuis mes 18 ans pour des dessin en grand format en niveaux couleurs et rapide.

    C’est vrais que quand ont est audidacte ont est souvent passioné part nôtre domaine mais hélas les gens ordinaire de n’e nous comprenne pas vraiment et encore moin quand ont est jeunes.

    Exemple de dessin.
    https://donaemangel.deviantart.com/art/ColorsAir-644369781
    https://donaemangel.deviantart.com/art/Fete-011-580984502

    Au final je trouve que, ont fait souvent mieux quand ont apprend seul qu’avec des diplome de rank moyen que les gens, qui ont, eu peux partout dans les écoles normales/privé..

    Merci pour bon moment..

  39. Nous sommes tous des autodidactes .les seminaires, les reunions d entreprise, la formation qualifiante quand bien on a des gros diplomes ou sorti de grandes ecoles on est autodidacte pendant sa carriere ……..Qui n apprend pas desapprend……..merci

  40. Super article! J’ai bien apprécié ton témoignage; j’ai moi aussi un parcours d’autodidacte. Oui, on peut être sous-estimés et il n’en tient qu’à nous de renverser les moules, de proposer une nouvelle façon de vivre. Trop peu de personnes réalisent, qu’à l’heure de l’information gratuite et accessible à tous, il est vraiment possible, voire même favorable, d’apprendre certaines professions par soi-même. On ne deviendra pas médecin grâce à YouTube… Quoique, dans le futur, peut-être que ça se fera. 😉

  41. Un autodidacte se fie beaucoup a un instinct qu’il a développé au fil de l’eau car ses connaissances lui semblant toujours parcellaires, il fait plus appel à un « mix » d’expérience et d’imagination : le « pif » quoi …

    Pas mal d’autodidactes se retrouvent créateurs d’entreprises, souvent de petites structures, et savent s’entourer de « sachants » bien diplômés, c’est amusant ça !

    Bonne continuation à l’auteur de ce blog.

  42. Bonjour, moi même autodidacte, je trouve votre article très bien. Et comme dit le message juste au dessus « Rémi ». Beaucoup de chef entreprise sont autodidacte. Et les sondages de INSEE le confirme. La France et ses dirigeants devraient reconnaître les autodidactes. Je ne remets en cause les diplômes mais souvent les métiers surtout manuel, le diplôme ne fait pas tout. Bon site et bonne continuation.

  43. Excellent article ! Il faudrait une association des autodidactes qui, par l’intermédiaire d’un jury (jury disons « démocratique ») qui élirait les réalisations qu’on lui proposerait au plus grand nombre d’accessits, faciliterait la diffusion des œuvres et ouvrages des autodidactes, quels qu’ils soient. Car ce qui nous manque le plus ce sont des impresarios pour défendre et « vendre » ce qu’on réalise. Cette association et ce jury seraient une référence, et les ouvrages mauvais ou bidons seraient rejetés sans complexe, mais ce qui présente de l’originalité et de l’excellence serait reconnu, enfin ! Et d’originalité et d’excellence, nous n’en manquons pas, nous, « pauvres » autodidactes !!

  44. C’est pratiquement mon cas avec le community management, un guide oui, très performant et bien que n’ayant pas une certification, j’ai réussi en agence à former ceux qui sortait pourtant des dites formation, c’était le pied

  45. Bonjour à tous !
    Mais c’est que nous sommes nombreux dis-donc.
    Merci à vous pour vos témoignages et expériences. Cela fait chaud au cœur !
    J’ai mis du temps à apprécier ma valeur de ce que je suis et ai acquis au sein de cette société. Et j’ai mis du temps avant de comprendre que j’étais autodidacte. (Cela fait que quelques semaines seulement, et pourtant j’ai 41 ans). Mais cette découverte a été pour moi une Validation, une valorisation de l’ estime de soi (de moi). Et cela me fais dire que nous sommes riche en compétences et en qualités dites de travail.
    Alors mon appréciation de l’avenir est différente ! J’ai confiance.
    J’espère que mes quelques lignes vous aideront également et encore merci à tous pour vos témoignages, et pour ce bel article.

  46. Si on n’a pas de diplômes, il faut montrer des réalisations personnelles de son secteur d’activités. Et là, elles peuvent facilement convaincre le client potentiel beaucoup plus que le diplôme. En fait, après 4-5 ans d’expérience de travail, le diplôme a de moins en moins de valeur pour l’embauche. (C’est comme ça en Am. du Nord en tout ca).

  47. Bonjour à tous et merci pour cet article qui réconforte, j’ai une petite question, je suis autodidacte dans beaucoup de domaines, je suis un curieux passionné, mon entourage dit que je suis un touche à tout et que je réussi tout ce que j’entreprend, que je suis un caméléon. Je me passionne depuis plus de 15 années pour les mathématiques, le problème c’est que très jeune j’ai développé mes propres mathématiques avec mes propres raisonnements, incompris des professeurs j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer un mathématicien de métier qui à poser des noms sur ce que je pratiquais mais il y à plus de 10 ans. Aujourd’hui j’aborde de nouvelles expériences de pensée et si quelqu’un est dans le même cas que moi ou aimerait simplement en discuter.

  48. J’ai suivi un parcours traditionnel mais je m’intéresse de plus en plus à l’autodidaxie. J’ai une multitude de centre d’intérêts alors je ne pourrais pas me payer tous ces cours…

  49. J’en suis au même point que vous, mais mon problème c’est que j’aime apprendre des autres, mais je veux toujours faire mieux, ça me bouffe la vie mais je n’y peux rien.
    Suite à longue maladie je me suis tourné vers l’écriture de mon histoire comme thérapie, en une semaine j’avais écrit mon livre, il est en correction et doit être publié prochainement.
    Du coup j’ai bien envie de tenter un 2ème rien que pour apporter ma petite touche
    Merci pour votre article

  50. Oh ! Mais c’est de moi qu’on parle ! J’adore. Merci d’avoir mis des mots concrets sur des peurs et des ressentis. Avec 20 ans d’expérience à l’ONU et 10 ans comme directrice d’une école alternative et formatrice, je me suis encore reçu un refus récemment pour un poste car pas de diplômes… Tant pis pour eux. Encore un grand merci pour cet article qui réchauffe l’âme.

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