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Si le syndrome de la page blanche n’existait pas ?

Bonne nouvelle, le syndrome de la page blanche n'existe ... que dans votre tête !

Si le syndrome de la page blanche n'existait pas ? 1

Et si le syndrome de la page blanche n’existait pas ? Si vous aviez le pouvoir de remplir des pages et d’être intarissable ? Si vous pouviez écrire et écrire encore sans que l’inspiration ne vous manque ? Si vous pouviez faire naître des idées en abondance, si elles vous venaient aussi facilement qu’une simple pensée ? Qu’en feriez-vous ? Quelle serait votre vie si vous aviez ce pouvoir ? Quels projets professionnels ou personnels auriez-vous développés ? Que feriez-vous de plus … ou de moins ?

Le syndrome de la page blanche : un processus douloureux

Malheureusement, pour la plupart d’entre nous, le processus de créativité demande du temps. Il est rare qu’une fois posé derrière notre clavier les mots nous viennent directement, sans blocage, sans interruption. C’est souvent même l’idée de départ qui nous manque et nous laisse stérile devant notre écran. C’est la principale difficulté à laquelle se heurtent les professionnels qui se lancent dans le Content Marketing.

Ce processus peut tourner à la souffrance, devenir une obsession qui finit par nous priver de toute créativité. Vous savez, comme lorsque vous cherchez vos clés sans les trouver pour réaliser, au moment où vous ne les cherchez plus qu’elles se trouvaient sous votre nez …

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Le syndrome de la page blanche : la peur qui atrophie la créativité

Et si finalement, le syndrome de la page blanche n’existait pas réellement ? S’il ne s’agissait que d’un mythe, d’une invention de notre époque ? Saviez-vous que ce que l’on appelle également le « blocage de l’écrivain«  (mais qui s’applique à toute activité artistique ou créative) porte un nom très sérieux en réalité : la leucosélophobie.  Sans être un grand expert de la sémantique, je reconnais très bien le suffixe : phobie !

Il s’agit donc de peur, de la crainte de ne pas y arriver. Cette crainte crispe l’intellect de l’auteur qui n’arrive plus à créer quoique ce soit.

syndrome page blanche

Quand on y réfléchit bien, il n’y a donc rien de réel, ce n’est que l’angoisse de ne plus réussir à produire.

Peu importe ce que vous créez, créez !

Alors réfléchissez autrement. Ne placez plus votre création au sommet de l’acte créatif. Plus que ce que vous produirez, focalisez sur la démarche d’écriture ou de production.  Installez-vous confortablement et écrivez, prenez votre guitare ou votre piano et composez, attrapez votre pinceau et dessinez ! Et faites-le tous les jours !

Ce n’est pas plus difficile que cela en réalité. Quand cela deviendra une habitude, vous aurez des jours où vous ne croirez pas en votre travail, où vous saurez que vous n’avez pas produit votre meilleur, mais au moins vous ne serez pas resté inactif, vous n’aurez pas été confronté à l’échec. Si vous en faites une habitude, la créativité reviendra et la qualité également.

Peu importe si les gens vous lisent ou pas, s’ils likent ou partagent votre article. Ce qui importe, c’est que vous ayez produit quelque chose, que vous ayez été là.

Et si je vous disais que je n’avais aucune idée de ce que j’allais écrire au moment où j’ai commencé cet article ?

Cet article a été publié initialement sur Linkedin.

Ecrit par Stéphane Torregrosa
Stéphane Torregrosa convertit vos défis marketing en opportunités avec des résultats mesurables. Il est consultant en Webmarketing, spécialisé en Inbound Marketing, conseiller en communication, blogueur et conférencier. Il vous accompagne dans la mise en place de votre stratégie Web, dans la création de contenu, pour donner de la visibilité à votre organisation. En ligne depuis 1996 et la distribution des premiers CD AOL dans les magazines informatiques, il ne s'est jamais vraiment déconnecté depuis ! Son papa lui a communiqué la passion des Comics Book, du dessin et de la photographie. Profile

Une réponse à “Si le syndrome de la page blanche n’existait pas ?”

  1. Très bonne analyse ! Plutôt que de remplir bêtement, je suis pour ma part partisan de l’avis assumé et de parler de ce qui plait vraiment : non seulement ça se sent dans la ligne éditoriale mais aussi ça se voit dans la rapidité d’écriture !

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